Le GOOD COP de la COP 27
Secrétaire Général de L’ONU depuis 2017 (il a succédé à Ban Ki-Moon), Antonio Guterres dénonce avec une vigueur inhabituelle pour les enceintes feutrées de la diplomatie mondiale, l’inaction des états face aux enjeux du climat. Il les interpelle avec verve sur la nécessité d’agir vite et fort. Ses différents discours sur le sujet feront assurément date dans l’histoire de la lutte contre le réchauffement climatique.
Mais qui est Antonio Guterres ?

Antonio Guterres est un Homme politique Portugais, Secrétaire Général du Parti socialiste en 1992, Premier ministre de 1995 à 2002 puis Président de l’Internationale socialiste (1999-2005). Il a également été, pendant 10 ans, à la tête du haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (UNHCR).
Gratitude et Humilité sont les deux premiers mots du discours d’investitute d’Antonio Guterres au poste de Secrétaire Général de l’ONU. Mais ce qui semble le caractériser davantage c’est d’être un homme de conviction et un homme qui sait les exprimer sur différents enjeux de la scène internationale (guerre en Ukraine, crise économique, Covid…).
Son engagement au UNHCR lui a sans doute permis d’être le témoin privilégié des conséquences du réchauffement climatique sur les populations les plus fragilisées. Et il ne mâche pas ses mots !
On retiendra, depuis le début de la COP27, les punchlines suivantes :
“L’humanité a le choix : coopérer ou périr.”
“Il s’agit soit d’un pacte de solidarité climatique, soit d’un pacte de suicide collectif.”
“Nous sommes sur une route vers l’enfer climatique avec le pied sur l’accélérateur.”
“Les impacts mortels du changement climatique sont ici et maintenant. (…). Ceux qui ont le moins contribué à la crise climatique récoltent la tempête semée par les autres.”
“N’oublions pas que la guerre contre la nature est en elle-même une violation massive des droits de l’Homme.”
“Les entreprises doivent stopper leurs dissimulations toxiques sur la neutralité carbone.”
Le combat pour le climat, Antonio Guterres le mène pour les jeunes auprès desquels il s’engage directement. Dans une vidéo publiée sur son compte twitter à leur attention il déclare :
“…je vous promets que je ne laisserai pas les dirigeants s’en tirer. Je vous exhorte de ne jamais laisser tomber.”
Son engagement suffira-t-il pour obtenir un changement de CAP des pays riches responsables de 80% des émissions de gaz à effet de serre ? Espérons le !